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Gestion du flux des opérations de change de l'entreprise : des silos à l'automatisation de bout en bout
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Découvrez les principales stratégies de couverture des risques de change et les meilleures pratiques de gestion des devises proposées par nos experts en devises.

Gestion du flux des opérations de change de l'entreprise : des silos à l'automatisation de bout en bout

August 12, 2025
·
5 min.
Estefania Galvan
INDICE

Dans la majorité des entreprises, la gestion du risque de change incombe traditionnellement aux équipes de trésorerie. Cependant, dans certains secteurs particulièrement exposés, comme celui des compagnies aériennes, où le carburant et les avions sont facturés en dollars, cette mission peut justifier la création d’un poste dédié, dont l’unique responsabilité est de piloter la couverture de change.

Historiquement, les opérations de change ont souvent été gérées en silo au sein des entreprises. Intégrés à des équipes financières plus larges, les trésoriers ont généralement eu du mal à obtenir des données en temps réel sur leur exposition au risque de change.

En conséquence, ils fondent leurs décisions de couverture sur des données obsolètes ou approximatives (comme des prévisions), et déterminent le ratio de couverture optimal ou le moment idéal pour se couvrir en fonction de leur expérience et de leurs anticipations sur l’évolution des taux de change et la volatilité.

En résumé, la mise en œuvre de la politique de couverture a toujours relevé davantage de l’art que de la science.

Mais prenons un peu de recul.

Le change, un enjeu stratégique pour toute l’entreprise

Aborder la gestion du risque de change ne se limite pas à la trésorerie ou aux taux de change : cela concerne aussi la comptabilité et l’évaluation des instruments de couverture (valorisation au marché, gains et pertes latents). Surtout, une couverture efficace du risque de change constitue un levier essentiel pour la performance commerciale et la compétitivité globale d’une entreprise.

Je m'explique.

Lorsque vous vendez à l’international, facturer vos clients dans leur devise locale stimule mécaniquement vos ventes – une observation confirmée par l’expérience de nos clients chez Kantox. Cependant, cette approche exige de définir un processus rigoureux de tarification en devises étrangères. Le même principe s’applique aux achats : payer vos fournisseurs dans leur monnaie locale vous permet généralement d’obtenir de meilleures conditions et, par conséquent, de préserver vos marges. En revanche, vous devez alors assumer le risque de change associé.

La gestion du change n'est pas un élément isolé qui devrait être géré par l'équipe de trésorerie en tant que silo. Il s'agit plutôt d'un élément à l'échelle de l'entreprise qui a un impact sur le chiffre d'affaires et la rentabilité et qui doit être exploité afin d'accroître la compétitivité.

Un nouveau rôle pour l’équipe trésorerie

Revenons au rôle de la trésorerie. La gestion des opérations de change ne se résume plus à la prise de décisions de couverture ou à la négociation des écarts (les plateformes multi-courtiers comme 360T ou FXall ayant simplifié l’accès au « meilleur prix »). Elle implique désormais d’assurer un alignement clair avec les équipes commerciales, afin de fixer des prix en devises locales et d’accroître ainsi le chiffre d’affaires.

Pour y parvenir, il est indispensable de calculer et de mettre à jour en temps réel les paramètres de tarification en fonction des fluctuations des taux de change, et d’automatiser ce processus pour le rendre à la fois efficace et robuste. La gestion du change doit également s’articuler avec les équipes achats, en leur permettant de régler les fournisseurs étrangers dans le plus grand nombre de devises locales possible.

Ainsi, la trésorerie doit piloter le risque de change tout au long du cycle de vie de l’entreprise : de la simple prévision à la réalisation de la transaction, en passant par la transformation de l’exposition en commande, puis en créance ou dette au bilan.

Dès lors que la gestion du change cesse d’être perçue comme un silo pour devenir un élément clé des opérations quotidiennes, son automatisation s’impose. Vendre et acheter en devises locales implique en effet de gérer un nombre croissant de paires de devises, ce qui nécessite des données actualisées (prévisions, SO/PO, AR/AP, commandes, créances/dettes) et un processus décisionnel en temps réel, reflétant la réalité commerciale sous-jacente. L’époque où les trésoriers se concentraient sur la gestion active de quelques paires de devises majeures, en s’appuyant sur leur intuition, est révolue. La complexité du processus rend désormais cette approche obsolète.

L’ère de l’automatisation est définitivement engagée : les solutions logicielles permettent d’exécuter des politiques de couverture 24 heures sur 24, 6 jours sur 7, avec une précision et une réactivité inégalées.

Comprendre ce qui se cache derrière l’automatisation du risque de change

Ces deux dernières années, l’automatisation a été un sujet central dans le domaine du change. Pour clarifier, automatiser signifie « confier à des machines des tâches autrefois réalisées par des humains » – une définition simple. En revanche, le périmètre de cette automatisation reste souvent flou : quelles parties du processus de change de l’entreprise peuvent effectivement être automatisées grâce à des solutions logicielles ? Dans de nombreux cas, l’automatisation se limite à des gains marginaux : réduction du nombre de clics, élimination des erreurs de saisie manuelle, ou optimisation du temps de traitement.

Les plateformes multi-négociants, comme 360T, proposent des outils pour automatiser l’exécution des transactions. Les logiciels d’analyse, tels que FIREapps, extraient les données de l’ERP ou du TMS pour calculer l’exposition au risque de change et générer des recommandations de couverture automatiques.

Pourtant, tous les fournisseurs ne parlent pas d’automatisation avec la même rigueur. Par exemple, ce que SAP présente comme un "End-to-End FX Trading Process" peut encore nécessiter jusqu’à 17 clics et l’intervention de plusieurs acteurs.

L’automatisation des opérations de change ouvre de nouvelles perspectives pour les équipes de trésorerie.

Aller plus loin que l’exécution

Considérer la gestion du change comme un levier de compétitivité, de croissance du chiffre d’affaires et d’amélioration des marges ne se réduit pas à l’optimisation de l’exécution des transactions ou des écarts de change. Il s’agit d’automatiser l’intégralité du processus.

Pour un trésorier, la valeur ajoutée réside davantage dans l’accompagnement des équipes commerciales, achats et comptables pour exploiter les opportunités liées aux devises étrangères, plutôt que dans l’optimisation isolée des opérations de change. Lorsqu’un processus de change est entièrement automatisé (en 0 clic), l’équipe trésorerie gagne du temps pour affiner la stratégie, optimiser la politique de couverture et transformer la gestion du change en un véritable facteur de croissance, de rentabilité et de renforcement de la position concurrentielle de l’entreprise.

Chez Kantox, nous considérons que les devises étrangères sont une opportunité si elles sont correctement gérées. C'est pourquoi nous avons développé Dynamic Hedging, une solution logicielle qui automatise entièrement le flux de travail des entreprises en matière de change.

Estefania Galvan
Estefania is the Content & Communications Manager at Kantox and a published author in the Journal of Economics, Business and Organization Research. She has experience writing content for CFOs and Treasurers in the Fintech industry, with a Master's degree in Marketing.
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